IMMOBILIER ET COVID-19 : À QUOI PEUT-ON S'ATTENDRE ? (2 mn)

IMMOBILIER ET COVID-19 : À QUOI PEUT-ON S'ATTENDRE ? (2 mn)
Date de publication : 03/07/2020

La pandémie générée par le coronavirus (COVID-19) a donné lieu à une crise au niveau mondial. Suite à celà un confinement s’est décrété en France pour limiter la propagation de ce virus ce qui a paralysé une partie de notre économie. 

L’immobilier fait partie des secteurs à l’arrêt depuis la mise en place de ces mesures par notre gouvernement. 

 

1- Une baisse de la demande

La baisse de la demande est une des premières manifestations qui ont pu être observées dans le secteur de l’immobilier. Les professionnels ont pu observer en effet une chute dans le nombre de coups de fils et de mails. Cette baisse d’activité est d’autant plus accentuée à Paris et dans le Grand Est ou le nombre de cas ont été plus importants.

L’investisseur, déjà assez frileux en France (d’où les taux d’intérêts extrêmements bas que l’on a connu ces dernières années) aura tendance à l’être encore d’avantage. 

Le comportement de l’investisseur traduit une méfiance et une attente de temps meilleurs pour se lancer. D’autant plus que les prix ont commencé à baisser et la tendance devrait se confirmer.

2- Une baisse du nombre de crédits consentis.

Selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA publié ce jeudi matin, « ce ne sont plus 100 000 ménages qui seront exclus d'ici à 2021 de l'accès aux crédits immobiliers mais désormais 220 000 ménages, dont les trois quarts sont des primo-accédants, se désole l'économiste Michel Mouillart, responsable de l'Observatoire. La porte de l'accession à la propriété est en train de se fermer ». On estime à 25% de crédits consentis en moins à fin 2021.

3- Une baisse probable des vendeurs également.

Moins de vendeurs aussi? Dans ce contexte de peur et de probable baisse des prix, on pourrait bien voir  le nombre de vendeurs se rétrécir. 

En effet nous devons distinguer 2 vendeurs-types: 

Les ventes de nécessité: Il s’agit du vendeur qui a un besoin latent de liquidités, et ceux de façon rapide. 

Les ventes de confort : d’autres propriétaires certains propriétaires qui peuvent se permettre d’attendre une amélioration dans les conditions du marché et ainsi remettre à plus tard la transaction. 

C’est pour cette seconde catégorie que l’on craint une baisse considérable , surtout si le marché ne se débloque que partiellement et que les prix baissent à court terme. À ce stade de la pandémie, il est trop tôt pour pour parler d’un retour à la normale. Il ne faut donc pas s’attendre à un regain soudain des ventes.

 

 

Par David Fermin

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